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22/01/2009

Commentaires

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Anne B

"Et l'on s'étonne qu'ils fassent encore battre notre coeur à une vitesse exagérée",oui, oui, pour moi c'est ça Roland Barthes, c'est ma vie d'étudiante, des nuits d'insomnies avec ses livres à mon chevet, des discutions qui semblaient n'avoir ni commencement ni fin avec les amis, ma petite révolution littéraire me propulsant chez Bataille, Ponge et Sollers, un monde en plus, un monde en trop, un monde nouveau.
Une nouvelle vie pour moi, alors que lui avait déjà perdu la sienne.
Pourquoi dit-il que l'on n'est jamais aimé pour son écriture ? C'est bien Roland Barthes, non ?

"Journal de deuil", c'est un inédit pourquoi apparaît-il si tard ?

julien de kerviler

"Par trois fois : j'entre dans un restaurant, plusieurs salles, un long couloir, des escaliers, et là-dessus je tombe, quand même stupéfait, sur Roland Barthes. Il est assis à une table, en train de dîner avec quelques personnes.
L'atmosphère est, comment dire, balzacienne. Car la réunion est secrète. Ce genre de clandestinité que Balzac s'inventait.
— Ah, vous voilà !
— Mais, vous n'êtes pas mort !
— Bien sûr que non. Asseyez-vous. Surtout, n'en dites rien.
— Comptez sur moi.
Et je comprends, tout est limpide maintenant, que sa mort n'a été qu'un complot, un stratagème ourdi par lui, pour avoir la paix, recommencer sa vie."

Frédéric Berthet, "Roland Barthes" in "Paris-Berry", Gallimard, 1993

Eric Poindron

"Julien de Kerviler" ?...

Joli ce pseudo - si c'est un pseudo ?!

Ce qui expliquerait ton élégante chevalière, ton aristocratie innée et inouïe...

Bises.

Eric - alias l'autre fantôme de l'opéra.

Anne B

J'aime bien ce texte de Frédéric Berthet !

ororea

Mystère
Qui est Julien de Kerviler? Un pote breton à FF ou la partie bretonne refoulée de FF? Ca voudrait dire toute une oeuvre inexplorée...et de ma communauté, en plus...

gmc

STRUCTURALISME DES NOIX DE CAJOU

Le journal du deuil
C'est l'album Panini
De Roland Barthes
Un sale garnement
Appelé destin
Arrache un décalcomanie
Et voilà le bambin
Qui se morfond
Confondant paluchage
Et implacabilité

ardente patience

J'avais trouvé son adresse dans un Paris Boum Boum, celle de Jean-Louis Bouttes, maître de conférence en Littérature comparée à Nanterre qui avait été un fervent disciple de Barthes, parce que je ne comprenais rien à mon cursus par téléenseignement de Lettres Modernes à Paris III. J'étudiais Iphigénie que je trouvais sublime mais j'étais incapable de faire un commentaire composé. Il m'a donné le Sur Racine de Barthes ainsi que ses oeuvres complètes ... que je trouvais fascinantes bien que cela me barbait aussi, n'étant pas bien constituée pour les études. Je me souviens aussi que pour contrebalancer l'étude structuraliste des textes, monsieur Bouttes m'avait aussi donné un livre de René Pommier qui est aussi bien intéressant, une autre école, (dont on trouve le site en ligne de ses écrits qui démontent beaucoup de la foutaise qui fait aussi partie de cette approche du langage dans les grands textes). Même ses fragments d'un discours amoureux n'ont pas réussi à me transcender, je me disais que quelque chose en moi devait clocher tout bonnement, à l'époque. Et souvent encore quand je lis comment on désosse des textes, ça me fait mal pour l'auteur ! Pauvres squelettes !

En revanche, une seule ligne de Proust et je me pâme !
L'article que Jean-Louis Kuffer consacre sur la Toile à ce livre, "Précaution inutile" que vous présentez donne l'eau à la bouche. Je vais le lire.

Incroyable cette phrase : "la tristesse annonciatrice de la neige" ... quand on aurait pu penser l'inverse.

ardente patience

Julien de Kerviler est auteur. A le lire, on croirait difficilement qu'il soit le "pote" à qui que ce soit. Rare et discret, profond, familier des abîmes, c'est l'impression que m'a laissé feu son blog.

ororea

Ah dommage, un FF au pseudo breton, ça me faisait rêver...

RomainM

Je me demandais si ce n'était plutôt Kervile n

ororea

non non Kerviler :
http://www.lequartanier.com/auteurs/kerviler.htm
Ils se ressemblent de dos...

Raphaël Labbé

Présence des happy fews, ascèse individuelle. Vive le numérique et l'immédiat. Toujours une question de vitesse. Jolie interview sur FInter, merci à David d'avoir aidé à mettre le bateau à l'eau.

Au plaisir de vous lire.

ルイヴィトン ファスナー

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ルイヴィトン ファスナー http://www.theenidi.com/%e3%83%ab%e3%82%a4%e3%83%b4%e3%82%a3%e3%83%88%e3%83%b3-%e3%83%95%e3%82%a1%e3%82%b9%e3%83%8a%e3%83%bc-2013%e4%ba%ba%e6%b0%97-%e7%b4%a0%e6%99%b4%e3%82%89%e3%81%97%e3%81%84%e8%a3%bd%e5%93%81

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