10 octobre
Le procès qu'on fait à Frédéric Mitterrand était ridicule, il devient abject. Qui sont ces gens qui s'acharnent contre le ministre de la Culture et qui exigent sa tête? Je réponds sans hésiter: des chiens.
Frédéric Mitterrand peut irriter ou séduire mais il n'est pas médiocre. Sa sincérité fait trembler, voilà son crime. La morale sectaire, hargneuse, furibonde de M. Hamon, porte-parole du Parti Socialiste, et celle de Mme Le Pen, vice-présidente du Front National (on a honte de constater que c'est la même) me fait vomir.
Il faut n'avoir pas lu son roman (oui, ce ne sont pas des mémoires, c'est un roman qu'il a fièrement intitulé "La Mauvaise vie") pour accuser aujourd'hui Frédéric Mitterrand d'y faire l'apologie du tourisme sexuel. Il faut être illettré ou stupide pour n'y pas déceler, sous ses bravades, un long tourment. Avec cela, une impatience, une horreur amusée et amoureuse - à vivre, à déchoir, à choquer, à plaire, à (se) décevoir. L'auteur ne se repent ni ne se vante, il expie. De la légèreté à revendre mais pas une lâcheté, pas une seule vilénie. Rien de plus amer, de plus douloureux que ce livre écrit au plus près de soi, contre soi. Une apologie de la pédophilie, vraiment? Les imbéciles!
"Pas le bonheur! Surtout pas le bonheur. Le plaisir! Il faut toujours vouloir le plus tragique", plaidait Oscar Wilde qui par ailleurs s'étonnait: "Les dieux sont étranges. Ce n'est pas uniquement de nos vices qu'ils font des armes pour nous punir. Ils nous mènent à la ruine par ce qu'il y a en nous de bonté, de douceur, d'humanité, d'amour". Et il ajoutait, lucide: "Que c'est affreux d'acheter de l'amour, que c'est affreux de le vendre, et pourtant combien d'heures pourpres l'on peut ainsi arracher à cette lente machine appelée le Temps". Cette noirceur qui corrompt le désir, cette défaillance assumée et revendiquée, ce désespoir est l'une des formes de la vérité.
A l'époque, Nicolas Sarkozy avait jugé le livre de Frédéric Mitterrand "talentueux" et "courageux"; j'espère qu'il ne changera pas d'avis devant les hurlements de la meute.
Quant à l'affaire Polanski, et quelle que soit la faute du cinéaste dont il répondra devant ses juges, qu'un "ministre de la Culture s'occupe des artistes et ne les abandonne pas", c'est peut-être la dernière raison d'être fier de ce pays.
Wéééééééééé, FF écrivain engagé!
Rédigé par : ororea | 10/10/2009 à 16:19
Bravo à vous. ça fait du bien de lire ça.
Rédigé par : vincent | 10/10/2009 à 16:41
Sans parler du rôle des médias dont les effets de loupe de plus en plus insupportables servent en spirale ascendante et incontrôlable une calomnie immonde. Tout cela est d'une bassesse éhontée.
Rédigé par : [email protected] | 10/10/2009 à 18:05
La France a peur.
Elle vit dans la terreur et l'inculture. Elle succombe aux ressentiments, à la sottise des rumeurs infondées. Masse gluante qui se métamorphose en monstre social et totalitaire, hyène aux petits yeux haineux attendant ses proies pour mieux les dépecer.
Nous vivons dans un monde de guignols et de fariboles.
La France n'a plus de visage, elle se défigure , grimace sous un masque grotesque et si bien ajusté qu'il serait vain de tenter de le lui arracher.
"La cabale des dévots" aux pieds fourchus est en marche. Allons enfants de la connerie, formez vos mécréants, en garde, vipères baveuses et persifleuses , crachez votre venin, rampez,trompez, mordez, rompez...
La France transformée en grande faucheuse, en foule lyncheuse, enivrée d'orgueil et de haine, rongée par la culpabilité. Une dame fardée, gantée, essoufflée qui danse avec la mort au bal des pendus.
Rédigé par : Anne b | 10/10/2009 à 21:31
Eh ben dites donc, Anne b, vous êtes en verve, je vois que votre éphéfothérapie vous réussit à vous aussi...
Rédigé par : ororea | 10/10/2009 à 23:20
en effet, j'ai moi aussi adoré ce roman, comme j'apprécie frédéric MITTERRAND, mais il est sans doute trop intègre, trop cultivé,
que peut apporté un tel débat? n'y a t il pas des sujets de réflexion plus urgents?
Rédigé par : mic | 11/10/2009 à 07:48
Tout à fait d'accord avec la vision mesurée et d'honnête homme de Frédéric Ferney.
En marge de "l'affaire Mitterrand", on sera surpris aussi que certains de ses détracteurs, non seulement n'ont pas lu le livre incriminé mais le reconnaissent avec un naturel confondant.
C'est le cas de Benoit Hamon et de son intervieweuse de "choc", Laurence Ferrari.
Plus de détails ici :
http://ecrire.typepad.fr/nicolier/2009/10/mauvaise-vie-mitterrand.html
Rédigé par : Eric Nicolier | 11/10/2009 à 09:14
Cher Frédéric Ferney, que je suis heureux de lire vos mots. Pas une seule lettre ni une seule virgule à retrancher. Votre "colère douce" comme une aération, que dis-je comme une respiration - et on ne peut pas vivre sans respiration...
Anne b, je vous baise les pieds, tiens, et j'applaudis des deux mains.
Rédigé par : Chr. Borhen | 11/10/2009 à 10:03
Je ne vais que répéter ici les quelques mots d'indignation que j'ai déjà écrits sur un autre blog mais ma position n'a pas changé depuis quelques jours, bien au contraire, celle-ci s'est confirmée, voire accentuée ! Cette polémique montée de toutes pièces par des âmes mal intentionnées, retorses, et, hélas, relayée à la va vite par des journalistes sans scrupules ni déontologie, est navrante et me semble surtout montrer à quel point notre société se complait dans la dénonciation, dans la stigmatisation, dans la mise en accusation, dans la médiatisation excessive et impudique, et tout cela sous prétexte de défendre une soi-disant morale alors que le pouvoir et le gain sont en vérité les seuls moteurs de telles actions aussi affligeants que stupides ! Quand donc les journalistes, tous les journalistes, comprendront-ils qu'il est de leur devoir de ne pas céder aux voix de la propagande et de la malveillance, fussent-elles masquées, et qu'il leur incombe de faire un vrai travail de documentation (à la source !) et d'information...
Rédigé par : Franck Bellucci | 11/10/2009 à 10:25
Je contresigne votre écoeurement. C'est la plus belle colère que je lis sur le sujet.
Rédigé par : Je | 11/10/2009 à 11:33
En ces temps de curée, les articles qui sauvent l'honneur de la presse en même temps que celui de Frédéric Mitterrand ne courent pas les rues. Merci à l'autre Frédéric de l'avoir fait mieux que personne et d'avoir su trouver chez Oscar Wilde d'admirables paroles pour prolonger les siennes.
Quant à Roman Polanski, il a déjà "répondu devant ses juges": les psychiatres qui l'ont examiné il y a 32 ans, pendant ses 42 jours de prison, ont conclu qu'il ne représentait aucun danger pour les mineurs et la suite a confirmé la justesse de leur diagnostic. Faut-il rappeler que, quelques mois avant, la presse américaine, interprétant aussi intelligemment Rose Mary's baby que Benoit Hamon La mauvaise vie, avait insinué que Polanski était responsable de l'assassinat de sa femme?! Aujourd'hui, dans une prison de Suisse, un vieux Juif de 76 ans réalise qu'il ne suffit pas de sauter le mur du ghetto à l'âge de 9 ans pour échapper à son destin de bouc émissaire.
"Je suis une personne de moralité douteuse" disait l'héroïne d'Hiroshima, mon amour et comme son amant japonais lui demandait le sens de "douteuse", elle répondait: " ça veut dire qu'elle doute de la moralité des autres". Je ne serais pas étonné que Mitterrand et Polanski soient des personnes de moralité douteuse.
Rédigé par : jeannot | 11/10/2009 à 14:48
Dites, Anne B, vous ne seriez pas en train de confondre la France et Halloween ?
"Grimaces, masques, bave, dépeçage, liquéfaction !"
Entre la connerie de quelques uns, et la connerie de tous, voire la connerie d'une "France vipérine, faucheuse et lyncheuse", il y a peut-être un sas à préserver. A moins que vous ne les idéalisiez tellement, tous ces cons, que vous leur accordiez le pouvoir de faire de toute la France, un bled de cons et de connes ?
En tant qu'Arabe, pour une part, je trouve les amalgames suffisamment destructeurs depuis un certain 11 septembre, pour ne les supporter en aucune façon, ni chez moi, ni chez toi, ni chez vous, ni chez nous, ni nulle part ailleurs.
Essayez le punching-ball, c'est souverain.
Rédigé par : Yasmine | 11/10/2009 à 15:14
À La hauteur
Ils avaient dressé leur toile d’humeur
Et s’apprêtaient aux couleurs infâmes
Ils n’avaient contre l’élan du cœur
Le talent la lumière aucune pudeur
De leurs féroces crocs de conteurs
Ils ont choisi la noirceur
Ils ont préféré se nourrir de la peur
Du vice du mensonge et du drame
Ils n'étaient pas à la hauteur
Tu as bien fait de dire d’écrire et de partir
Laisse ces hordes de chiens dans leurs délires
Que leurs meutes s’enflent et se déchirent
S’ils rugissent ce n’est sûrement pas de plaisir
Ils sont nés pour tout maudire
Malgré tout j’ai envie d’en rire
De regarder venir d’accueillir
De pardonner avant de déguerpir
De tenir les promesses du gai soupir
De l’espoir d’ardents souvenirs
Ils auront alors grandi et cessé de maudire
Ils auront, peut-être, appris à aimer à sourire
Toi, tu as compris qu'il ne sert à rien de haïr
(RBF, Recueil "A L'infini", Juillet 2008)
Rédigé par : DaDa | 11/10/2009 à 23:16
Peut-être que ce n'est pas Mitterrand qui est interrogé mais plutôt le ministre. Peut-être que ce n'est pas son œuvre littéraire qui est étudiée mais ses déclarations officielles.
Après tout il y a bien des choses que les citoyens ne lui ont pas demandées et un certain nombre d'engagements qui ne semblent eux pas trop pris en considération.
Autre chose me fait rigoler par contre: il y a une procédure de justice tout à fait normale en cours à l'encontre de Polanski, c'est quoi le plan de préférer faire appel à l'opinion publique ? Non parce que c'était très très fort l'idée quand même.
Rédigé par : ropib | 12/10/2009 à 15:19
J'avais beaucoup de respect et d'affection pour le Frédéric Mitterrand de l'Olympic Entrepôt, de Lettres d'amour en Somalie, d'Etoiles et Toiles. Celui des sagas télévisuelles sur les têtes couronnées, je le trouvais talentueux mais son propos m'intéressait peu.
Ses engagements politiques m'ont toujours semblés anecdotiques. Mais, depuis, il a accepté un poste de Ministre de la République en sachant que son premier travail serait de faire adopter la loi Hadopi! Son lyrisme habituel, déployé à l'Assemblée sur ce sujet, me parut du coup proche du ridicule.
Peu de temps après, sa glorification du rappeur Orelsan, un "artiste" dont il dénonçait "la mise à mort ... à l'aube de sa carrière" était, quant à elle, franchement navrante.
Alors aujourd'hui, si j'ai le plus grand mal à me faire une opinion tranchée à propos de ce qu'on appelle l'"l'affaire Polanski" et si les déclarations à l'emporte-pièce de Benoît Hamon me font froid dans le dos, j'ai vraiment du mal à me sentir concerné par la défense de FM. Chacun a le droit d'avoir ses élans, ses emportements, et de les exprimer comme il l'entend. Lorsque cette exaltation, de par la fonction de celui qui l'expose, prend statut de parole officielle, je ne peux pas m'empêcher de trouver cela déplacé.
PS: Depuis la suppression par la 5 du Bateau Livre, mes dimanches matins n'ont plus le même goût. Amitiés à Frédéric Ferney.
Rédigé par : Interzone | 14/10/2009 à 11:34
Monsieur Ferney,
En deux mots, je dirai que FM s’est mis tout seul dans l’embarras en prenant au quart de tour la défense de Polanski - au fait, seriez-vous aussi fier de votre pays si le Ministre de l’Education Nationale, de l’Industrie ou de la pêche se déclarait solidaire contre vents et marées de tout instituteur, chef d’entreprise ou marin-pêcheur qui serait poursuivi pour les mêmes faits ?
« La mauvaise vie » est un roman, affirmez-vous. Malheureusement, FM lui-même vous a contredit en rappelant chez la fille qui remplace PPDA - et dont j’ai oublié le nom et qui de toutes les manières ne connaîtra pas une si longue carrière au même poste - que son ouvrage n’était NI une biographie, NI un roman. Plus vraisemblablement un peu des deux.
En revanche, dans cette affaire, l’amalgame pédophilie/homosexualité n’a été que le fait des soutiens de FM, au premier rang desquels le Président himself * sous couvert de le dénoncer... L’amalgame.
Cela étant, il aurait été risible si ce n’eut été affligeant, bien que conforme à la nature de notre époque si pauvre en valeurs qu’elle pense s’enrichir en bradant jour après jour le peu qu’il lui restait, de lire l’expression « hurlements de la meute » pour illustrer la bousculade médiatique dont a été l’objet FM, à plus forte raison quand l’on considère que toute l’échelle de l’appareil intellectualo-journalitique français - des plus en vue aux plus médiocres ; ce sont hélas parfois des cumulards - a précisément pris fait et cause pour lui.
Appareil si prompt à hurler d’une même voix contre le vulgum pecus dès que celui-ci a le malheur d’être seulement suspecté de sortir des clous de l’anti-morale en vigueur. Et contre leurs aboiements, rien ou si peu ne peut être opposé.
En résumé, si « acharnement » il y a eu, c’est bien dans l’opération « Il faut sauver le soldat FM ». Or c’est bien ce que les gens ont ressenti, malgré les sondages farfelus qui ont tenté de nous démontrer le contraire.
Quant à lui jeter la pierre, je ne le ferai pas par manque d’inclination pour ce sport barbare, bien que je ne suis, pour ma part, jamais allé dans des bordels en Asie coucher avec des « boxeurs de quarante ans »...
PS.
Qui a traité FM de « médiocre » ?.. Ni Marin Le Pen, ni Benoît Hamon, en tout cas.
* Dans le Figaro de... avant-hier ? Qui n’avait pas paru au moment où vous écriviez votre billet. Dont acte.
Rédigé par : JPS | 18/10/2009 à 01:18
Dans la préface de Physiologie de l'amour moderne, en1889, Paul Bourget a écrit:
« Interdire à l'artiste la franchise du pinceau sous le prétexte que des lecteurs dépravés ne voudront voir de son œuvre que les parties qui conviennent à leur fantaisie sensuelle, c'est lui interdire la sincérité, qui est, elle aussi, une vertu puissante d'un livre (...) Imaginons-nous un lecteur de vingt-cinq ans et sincère, que pensera-t-il de notre livre en le fermant ? S'il doit, après la dernière page, réfléchir aux questions de la vie morale avec plus de sérieux, le livre est moral. C'est aux pères, aux mères et aux maris d'en défendre la lecture aux jeunes garçons et aux jeunes femmes, pour qui un ouvrage de médecine pourrait être dangereux, lui aussi. Ce danger-là ne nous regarde plus. Nous n'avons, nous, qu'à penser juste si nous pouvons et à dire ce que nous pensons. Pour ma part, je m'en tiens à ce mot que me disait un saint prêtre :— « Il ne faut pas faire de mal aux âmes, et je suis sûr que la vérité ne leur en fait jamais....». (Je ne me dissimule pas) que la peinture de la passion offre toujours ce danger d'exercer une propagande. Rendre l'artiste responsable de cette propagande, c'est faire le procès non seulement à tel ou tel livre, mais à toute la littérature".
n'est ce pas là le problème de La mauvaise vie ??
Rédigé par : JACQUES LODIER | 19/10/2009 à 19:00
@Jacques Lodier: non. Il n'y a d'ailleurs aucun problème dans La mauvaise vie.
Rédigé par : ropib | 19/10/2009 à 23:54
Tous les ministres ont leur passage au feu, leur superbizutage, le sien était carabiné. Mais que pourrai t il en tirer tous les enseignements et, au fond: ni ressentiment, ni rancoeur, ni rancune.
Rédigé par : mel | 24/10/2009 à 17:49
C'est la forteresse des clercs qui s'érige pour la défense d'un des siens, comme d'habitude, creusant un peu plus la fracture entre la France des élites et celle "d'en bas". Car, justement, Frédéric Mitterrand n'a pas fait figurer sur son ouvrage "ROMAN" comme le font tous ceux qui ne veulent pas qu'on confonde création et confession. Au demeurant, se rendre en Thaïlande pour y pratiquer un commerce sexuel dûment tarifé, qu'est-ce sinon du tourisme sexuel? Et M.Mitterrand n'est pas Monsieur Tout le Monde, il est ministre et à ce titre, porteur des valeurs de la Société, et il doit donc en répondre.
Et enfin, lier M.Le Pen et B.Hamon, c'est le sempiternel terrorisme intellectuel qui cherche à museler la critique en pratiquant l'amalgame.
Rédigé par : Rogros | 30/10/2009 à 17:32
Concernant l'affaire Frédéric Mitterrand, je vous invite à lire la chronique de Michel ONFRAY du mois de novembre 2009 intitulée "pédophile mon amour". Comme souvent, Michel ONFRAY écrit juste. Quant à moi, je vous propose de lire ce texte de Barbara qui a été abusée par son père...
Et vous comprendrez que les enfants touchés par des adultes ne guérissent jamais et restent blessés à vie...
"Très peu de choses sont dévoilées pendant très longtemps « Moi qui ne me souviens jamais d’un passé qui m’importune… », puis le rideau se déchire brutalement dans ses mémoires posthumes :
« Les enfants se taisent parce qu’on refuse de les croire. Parce qu’on les soupçonne d’affabuler.Parce qu’ils ont honte et qu’ils se sentent coupables.
Parce qu’ils ont peur […]
De ces humiliations infligées à l’enfance, de ces hautes turbulences, de ces descentes au fond du fond, j’ai toujours ressurgi. Sûr il m’a fallu un sacré goût de vivre, une sacrée envie d’être heureuse, une sacrée volonté d’atteindre le plaisir dans les bras d’un homme, pour me sentir un jour purifiée de tout, longtemps après… »
Rédigé par : Francine PLAETEVOET | 02/11/2009 à 16:08
J'ai lu ce livre lorsqu'il est paru, il y a longtemps déjà !
Je l'ai trouvé beau et triste, glacial et froid, quel courage !
Plus tard, lorsque Frédéric Mitterrand a été nommé ministre de la culture, j'ai dit : quelle chance, qu'un homme qui ai pu écrire un tel livre, soit ministre de la culture !
je n'excuse rien, je ne pardonne rien, il faut du courage pour écrire son infamie !
Rédigé par : zorg-f | 12/11/2009 à 20:17
Lien ci-dessous pour lire la chronique de Michel Onfray de novembre 2009, intitulée "pédophile mon amour.
http://pagesperso-orange.fr/michel.onfray/Chronique_nov09.htm
Rédigé par : Francine | 03/12/2009 à 16:25
Que pensez-vous de la décision de Frédéric Mitterrand de suspendre Pascal Dumay de ses fonctions de directeur du Conservatoire ?
Rédigé par : Arthur | 07/12/2009 à 17:29
Maintenant notre Ministre pourrait peut être s'atteler au déblocage des droits de l'émission, qu'il a présenté " Les Aigles foudroyés "
Il existe sur internet une spéculation effroyable sur cette excellente série, introuvable sur le net !!!
MERCI
Rédigé par : Yann Le Cun | 03/02/2010 à 04:04