« Précieuse baronne Staff! | Accueil | Cherche Maupassant désespérément »

18/02/2009

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

alistrid

je ne vais pas assez au Théatre, mais j'adore écrire des pièces, des actes, des entr-actes, des scènes premières, secondes, des bribes de texte, des dialogues ... sans fin. Sans début. Mais j'avise de me lancer sur les contes "Il était une fois"...( avec une belle morale finale ? )
Qui suis-je ?
Ben moi tiens.

Frédéric, vous tenez un sacré miroir en main ! bravo.

à propos des monstres, j'y pense, vous avez vu ou revu "La chambre des officiers" il y a quelques jours ?

Anne B

Mes souvenirs de "La Dispute", de la brutalité chez les hommes (ils sont aimés car ils sont les miroirs de la coquetterie féminine), un peu d'hypocrisie chez les femmes, un jeu de cahe cache entre la parole singulière et le language social et beaucoup de pessimisme dans la découverte de soi et le désir de plaire.Mon personnage préféré : Eglé, elle suit les mots de son coeur, héroîne indépendante et séductrice, elle a "du cran".
Marivaux c'est le language, courant au grand galop...

"Tire toi d'affaire comme tu pourras, m'a dit la nature en me poussant à la vie".
J.Honoré Fragonard

Anne B

Alistrid,
J'ai revu "La chambre des officiers", c'est "monstrueusement" touchant!

alistrid

Anne, j'adore Fragonard (et la ville de Grasse)

Yasmine

Cher Gmc,

Je viens de lire le poème que vous avez posté aujourd’hui, suite au billet d’hier de monsieur Ferney. Il y est question de savoir-vivre, et quelques commentaires ont été faits, pertinents ou pas, peu importe, ce n’est pas mon propos et tout le monde s’en fout, sauf vous, quelle chance !

Je lis et relis souvent vos poèmes, malheureusement je dois vous avouer que je n’en comprends que quelques termes, comme par-exemple, “le bataillon de dindes”. Ouf ! Je suis contente d’avoir au-moins compris ça ! Ca me fait plaisir. Comme quoi,un rien suffit quelquefois à ensoleiller la journée !

Avec mes remerciements, cher Gmc,

La dinde

gmc

THANKS & GIVING

Comment un concept
Tel que celui d'une âme
Peut-il se perdre
Car pour parler d'âme perdue
Encore faut-il pouvoir
En rencontrer une
N'ayant jamais rencontré
Ame qui vive
Le poète est mal barré
Pour gloser sur une absente
Dont les vertus ressemblent
A des guirlandes de Noël
Qu'une dinde fourrée
Aurait eu l'heur
De dessiner sur son haleine


FF,

"d'où vient le Mal?", la question est mal formulée, si vous cherchez une réponse à ce sujet, autant poser la chose comme elle doit l'être. ainsi, rené char qui, d'une demie-phrase, vous épargne la lecture de 20 tomes (a minima) des bienveillantes ou assimilées:

"cette ignominie orientée appelée bien"

Anne B

Je me demande si je suis encore capable de poster des commentaires ?
Pourquoi un "U" à "langage" et pas de "C" à "cache cache", désolée il serait préférable que j'en reste à la lecture...
Je préfère le toucher d'un piano à celui d'un clavier

Jean-Louis B.

"... Des âmes perdues. Des monstres. L'exquis Marivaux ne fait que disséquer la capacité des hommes à se détruire dans le langage de l'amour et de la guerre - c'est le même. C'est cela, toute la comédie."

***********************

Et même une tragi-comédie, oserais-je ajouter.

Le film de Dupeyron "La chambre des officiers" parvient à rendre l'horrible absurdité de la guerre sans filmer une seule scène guerrière. Du début à la fin. Même la seconde cruciale où tout bascule pour Adrien est cinématographiquement traitée avec une humanité prodigieuse et une extrême efficacité. Du grand Art.

Moi je suis comme Alistrid, je ne vais pas assez au théâtre ; beaucoup plus au cinéma, et je sais que c'est un tort. Continuez à nous envoûter, Frédéric, avec vos billets, tendres et moins tendres. Nous finirons bien par céder à la magie.

gmc

PLEASURE

L'élan du jasmin
En aréoles de douceur
Le temps d'un baiser
Au creux d'une épaule
Qui frémit en tendant
Une autre joue
Pour une autre joie
Et le parfum monte
Emportant dans son vol
Résolutions et volontés
Dont les hanches tremblent
Sous l'averse insouciante
Aux fleurs qui constellent
Une peau sous laquelle
Règne un miel liquide
Comme une cyprine d'opale

ororea

désolée il serait préférable que j'en reste à la lecture...
Je préfère le toucher d'un piano à celui d'un clavier

Rédigé par: Anne B | 19 février 2009 at 16:58
Chouette une concurrente en moins! Euuuh je veux dire, c'est dommage, vous allez si bien ensemble avec FF, vous allez nous manquer!Restez!

Yasmine

Je pensais il y a quelques jours à Pasolini, justement. Je n’ai jamais vu de films de lui, et je parlais un jour de Fellini, à un ami, qui préférait Pasolini, trouvant Fellini trop explicite. Quoi qu’il en soit, le film italien, s’y entend merveilleusement bien pour le tragi-comique, le sucré-salé.C’est enchanteur, je trouve. Je ne vais pas non-plus au théâtre, pour des raisons évidentes, mais les films rendent accessibles beaucoup d’émotions, trop quelquefois, même si c’est très différent du théâtre sans doute.
Concernant la guerre, celui qui m’a le plus marquée, fascinée et horrifiée, c’est “Jonnhy s’en va-t-en guerre.” Une horreur et une souffrance indicibles, rendus avec une économie de moyens telle que toute l’émotion se concentre sur cet homme et son absolue solitude, ce désastre, oui, il n’y a plus de lumière, comme dans sa chambre, il n’y a plus d’astre, c’est fini. Pour rien au monde, je ne reverrais ce film. On dit que chaque homme a son prix, je crois que c’est transposable sur ce que peut ou non endurer l’esprit et sur ce qui l’assaille. Se retrouver devant Jonnhy, ça dépasse ce que les mots peuvent en dire, c’est la faillite du langage, la faillite des mots qui humanisent, la faillite de l’humain. Le mal absolu, à mon sens, c’est quand on ne peut plus dire. Tout défaille, tout trahit, et si on peut encore pleurer, on a de la chance. Non, finalement, le mal absolu, c’est quand on ne peut même plus pleurer. C’est le Néant. Pas le vide, non, le Néant. Et à qui demander pardon ?

gmc

ABSOLUMENT MALE

Rien n'assaille jamais
La sérénité qui repose
Au fond du coeur
Au loin rugissent
Les chants du canon
Comme un choeur irréel
Qui émane des couleurs
Que l'argent fusionne
En un arc-en-ciel de saveurs
Menu de gala
Pour oiseau volage
En croisière de son choix

Jean-Louis B.

@Yasmine

Oui "Johnny got his gun" et aussi "The English Patient" de A. Minghella, inspiré du roman "L'homme flambé" de M. Ondaatje.

Alistrid

... Il y avait un sofa, un piano recouvert d'un drap gris, la tête d'un ours en peluche et deux grands murs tapissés de livres. Les étagères voisines du mur déchiqueté ployaient car la pluie avait doublé le poids des livres. Les éclairs pénétraienr aussi dans la pièce, tombant ici ou là, sur le piano ou sur le tapis.[le patient anglais - M.Ondaatje]
A JLB

Kalin

The voice of riatnoailty! Good to hear from you.

mulberry wallets for women

343784684SEfe545445645

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

Blog powered by Typepad