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05/11/2009

Commentaires

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ororea

Wééééééééééééééééééé, il est revenu : moi le retour de FF, ça me remonte toujours le moral. Très beau texte en plus, tout en sobriété. Journaliste, ça doit être génial, on rencontre plein de gens intéressants. Moi aussi j'aspire à voyager (quand je serai bien retapée) parce que j'aimerais découvrir autre chose que la Bretagne et l'Espagne. Enfin, j'ai quand même fait deux séjours aux USA mais l'Italie, par exemple, je ne connais pas...Sans vouloir vous mettre la pression, c'est pour bientôt les émissions? Dimanche prochain ou celui d'après? Non, parce que voyez vous, c'est bientôt mon anniversaire, je suis scorpion aussi, née le 17 novembre, alors ça me ferait un ptit cadeau (même si j'en suis pas toujours un)!

ororea

La Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou organise un colloque les vendredi 13 et samedi 14 novembre sur le thème « L’écrit et ses médiations : pratiques et expérimentations », avec Bertrand Legendre, professeur à l’université Paris-XIII-Villetaneuse, pour conseiller scientifique. Il y sera question des évolutions récentes (évolution des métiers, concentrations économiques, augmentation de la production…) intervenues dans la chaîne du livre, de l’auteur au lecteur, et sur les transformations des modes de médiation qui concernent acteurs, espaces et supports de l’écrit. L’après-midi du 13 novembre sera plus particulièrement dédié aux auteurs, aux éditeurs et aux médias dans l’espace littéraire avec, à 15 h, une conférence de Paul Otchakovsky-Laurens (éditions POL), suivie d’une table ronde, de 15 h 30 à 17 h 15, sur « la fonction d’auteur », avec notamment les écrivains Emmanuel Adely et Louise L. Lambrichs. Puis, de 17 h 45 à 19 h 30, il sera plus particulièrement question du livre et des médias,

avec Frédéric Ferney,

qui vient de créer une web TV littéraire, Xavier Person, responsable du service livre de la Région Île-de-France, Hervé Serry, sociologue, et Christophe Kantcheff, de Politis.

Politis - http://www.politis.fr/

Franck Bellucci

Claude Lévi-Strauss était de ceux qui, sans bruit ni vacarme médiatique, nous éclairent, donnent sens aux choses et aux vies, avec un regard critique toujours bienveillant et, partant, fondamentalement humaniste. Oui, un disciple moderne des Lumières...

Chr. Borhen

"Il était magnifiquement athée, dieu merci."

Une adamantine formule.

Anne B

Les livres de Claude Lévy-Strauss sont des voyages au pays des oeuvres et de la mémoire. Impossible d'oublier Montaigne, Rousseau, Balzac. Sociologues, anthropologues, visionnaires pour l'acuité du regard, écrivains pour la sensibilité, la passion, les pulsations du temps...la vie
Question de style !
Scientiste-lettré, chercheur-explorateur, passionné de musique, cet homme "d'une exquise courtoisie et d'une intelligence souveraine", emmène son lecteur bien au-delà du développement d'austères sciences sociales.
Des mots qui sauve la science ?

Derrière ses "grosses lunettes d'écaille", que voyait-il encore, encore, encore....

Alistrid

Je vous sens très solidaire en ce moment. Eh bien... tant mieux

Anne B

Je vous prie de bien vouloir m'excuser Monsieur Claude Lévi-Strauss !

mme petit poisson

Pierre Desproges a dit : "Mozart était tellement précoce qu'à 35 ans il était déjà mort."

Claude Levi-Strauss avait 35 ans en 1944.

Athée magnifique ou pas, on peut toujours croire à ça. Quand un homme a quelque chose à laisser aux autres, il a toujours le temps suffisant pour.

Comme on ne pourra jamais palper les œuvres perdues de ceux qui n'ont pas eu le temps, rien ne viendra perturber cette croyance propice à nous rendre serein, et donc à combler la recherche qui nous propulse vers le sentiment religieux. Et aucune église ne se construira sur une croyance offrant si peu de possibilité d'être étoffée. Et na.

Ambre

Je ne l'ai pas lu mais j'aimais l'écouter, c'était plus à ma portée, intellectuellement.
Il était allergique à l'art contemporain et il portait un jugement de valeur qui était assez étonnant pour un ethnologue, mais il savait si bien dire ses raisons que j'étais admirative, en étant totalement en contradiction avec ce qu'il en disait.

Jean-louis B

Merci Frédéric pour cette superbe invite à la lecture de Lévi-Strauss.
Comme toujours, vous savez rester au-dessus de la mêlée, au plus près du texte et de ce qui anime son auteur : la quête de l'insaisissable Vérité des êtres et du Monde.

la bacchante

Je viens de regarder le dossier d'@si consacré à Levi-Strauss...
Gaudemar en parle humblement, en lecteur attentif.

ororea

Quand on regarde Arrêt sur images sur Levis Strauss (faut s'abonner, c'est trois euros par mois), on se fait une idée d'un bonhomme courtois, intelligent et réfrigérant. Chez FF, il est courtois, intelligent et chaleureux. Moi j'en conclus que FF est tellement solaire qu'il réchaufferait même un type cryogénisé ou un glacier...

ororea

Ouuuuuuuiiiiiin, je viens d'apprendre la mort prochaine de ma revue préférée : Muze. Je venais de m'abonner...Y'en a vraiment marre des trucs bien qui disparaissent...

ororea

L'irréparable

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Si mes mots t'agacent
Si tu te lasses de ma caresse sur ta joue
Si tu sens passer les ans
Si tu ne m'avoues plus tout
Je ne peux rien au temps qui passe

Si tu penses : finissons-en
Si tu ne veux plus que je te masse
Si tu ne viens plus aux rendez-vous
Si tu ne me laisses plus remplir ta tasse
Je ne peux rien au décompte du temps

Si tu ne crois plus à l'amour fou
Si tout file comme le vent
Si un autre amour me chasse
J'en pleurerai mille ans
Fugit tempus, mais Virgile, on s'en fout.

ororea

Fantasmes

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Je t'ai cherché à ton club de tennis, on m'a dit que tu étais au golf. J'ai parcouru les greens, on m'a dit que tu étais au club de boxe. J'ai failli me prendre un direct et on m'a dit que tu étais à la balnéo. Là tu étais presque nu, tu récitais Le corbeau et le renard dans ton jacuzzi et j'admirai ton corps d'athlète, de danseur plutôt qui t'allait bien pour tes 58 ans. Intello et sportif, bravo. Et drôle, en plus. Moi j'arborais mon plus beau maillot "plus size" et je pensais à James Bond, Pierce Brosnan qui venait d'épouser une femme enveloppée. Après tout, si même James Bond...Tu avais des airs de 007 dans ton jacuzzi, avec ton corps de David de Michel-ange même pas retouché au photoshop, tes épaules de footballeur américain et tes abdos de champion d'aviron. Partout où tu passais dans le spa, les regards n'étaient que désir. Tu te récitais ton texte pour ton prochain colloque sur littérature et médias, vendredi à Beaubourg. Moi j'avais décidé de sécher le ping pong pour aller te voir. Ta seule présence était une thérapie. Un seul de tes textes avait le pouvoir de me rendre le sourire. J'étais passée de subdéprimée à subjuguée et je m'en portais bien mieux.

pseudonymes1

Sans même avoir réfléchi, prendre la force d’une affirmation caduque
À la rencontre d’un écho qui fait sa fortune dans de vieilles cavernes
Lévi-Strauss pantelant dans son pessimisme notoire
Reversé dans le pessimisme foutoir de notre époque moderne
Utilisant tout bois pour faire du feu et bachoter en critiquant
Écouter ce qu’on a envie d’entendre pour pleurer à chaudes larmes
Parce que l’époque des Maharadjas est coulée dans un béton armé
Sous une bâche bleu ciel qui reverdit à la nouvelle saison

ororea

Bon voilà, j'ai un problème. Comme chacun sait je suis accro au bateau livre et j'attends avec impatience le reprise des émissions. J'ai été obligée de passer à des drogues de substitutions : le coca light et les sushis. Or j'apprends cette après midi à un colloque avec FF [Je lui dirai Les mots bleus

Les mots qu'on dit avec les yeux

Parler me semble ridicule

Je m'élance et puis je recule

Devant une phrase inutile

Qui briserait l'instant fragile

D'une rencontre

D'une rencontre

Je lui dirai Les mots bleus

Ceux qui rendent les gens heureux

Je l'appellerai sans le nommer

Je suis peut-être démodée

Le vent d'hiver souffle en avril

J'aime le silence immobile

D'une rencontre
(pas comme Anne B, qui, chuis sûre est allée lui compter fleurette en italien)]
J'apprends donc que la web tv commencera en mars. Alors ce serait pour savoir à qui j'adresse mes factures de sushis pour remboursement?

ororea

FF, tu me manques déjà, je suis morte de désir malgré les médocs castrateurs. Si ça te dérange pas j'irai voir le truc sur Hugo le 13 décembre aussi. En attendant je me fais des croque monsieur : où nous mène l'inconscient! Bon, je vais essayer de pas être trop intenable d'ici mars, mais je garantis rien (elles sont passées où les émissions à NY et celle qui nous pendait au nez, là?)

ororea

La blague du jour

Pourquoi FF n'a pas besoin de micro onde?


parce qu'il est tellement chaleureux que quand il regarde du mais, ça fait du pop corn

(désolée)

ororea

Regards

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Vendredi, je suis allée à Beaubourg pour assister à un colloque sur littérature et médias. J'avais repéré les lieux sur internet, c'était la petite salle au niveau moins 1 par l'ascenseur. J'arrivai et l'ascenseur transparent me parut louche, ce n'était pas le moment de rester coincée et je pris le grand escalier.

Il était 14H, je séchais le ping pong et j'entrais dans la petite salle où le responsable du colloque avait commencé son introduction. Je m'installais sur un siège à droite et je me concentrais sur le discours. Ca parlait d'internet, de bibliothèque, de facebook, bref j'étais dans mon élément.

Beaucoup d'étudiants dans la salle. Brillant exposé d'un philosophe sur les nouveaux médias, une bibliothécoménologie non dépourvue d'exologie, enfin je partais parfois dans le décor à cause des néologismes. Puis exposé du directeur des éditions POL, très intéressant et ainsi de suite jusqu'à 17H.

Là je vois descendre du côté opposé de la salle, un grand brun charismatique, c'est FF qui reconnait un ami et s'asseoit à côté de lui. On nous annonce une demie heure de pause : je commence à paniquer, je me vois mal aller parler avec FF pendant trente minutes, je suis tellement impressionée que je n'arriverai pas à aligner deux phrases et je vais passer pour une andouille (bretonne).

Et pendant que je réfléchis, la salle se vide et on ne voit plus que moi, je me dépêche de sortir; je file me rafraichir aux toilettes, je m'arrose de Angel de Thierry Mugler et je fais un petit tour dans le sous sol de beaubourg.

Puis je prends mon courage à deux mains et je décide de retourner voir FF. Mais la salle est fermée pour trente minutes : je fais les cent pas dans le hall. A 17H30, on rouvre les portes. Je me précipite à l'intérieur et je tombe sur FF qui lui a décidé de sortir. Il dit : bonjour Isabelle, toujours fidèle au poste; Je sous entends que je ne suis pas toujours là quand même et il me fait la bise et me dit que je sens bon.

Puis le colloque recommence, je retourne près de ma place initiale, en bas à droite, lui prend place sur l'estrade avec les autres journalistes et chercheurs. Il m'envoie un regard torride que j'évite, puis un deuxième que j'esquive aussi. Au troisième c'est lui qui détourne le regard. Le quatrième regard torride est partagé, ainsi que le cinquième. Quand il n'a pas la parole, il s'amuse à m'exciter de loin et me voilà bientôt morte de désir, le corps qui ondule sous son regard coquin. Quand le colloque prend fin, je salue ma rivale que je n'avais pas vue, et je m'en vais timide et folle de désir.

ororea

Allez, je mets aussi celui là, on m'a dit qu'il était beau même s'il est purement fictif :

Cauchemar

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Dimanche, je suis allée chez toi, j'ai sonné. Je n'avais pas compris que c'était pour jouer, du bluff, que tu n'étais pas vrai, que tu n'étais qu'un hologramme jailli comme dans la Rose pourpre du Caire, d'un écran.
Je jouais les Madame Bovary du 21EME siècle et j'étais là en bas de chez toi, je sonnais. Toi tu étais en peignoir, tu me répondis de monter, tu me fis la bise comme d'habitude puis tu appelas les urgences psychiatriques et tu déclaras qu'une psychotique te harcelais.
Je n'avais pas compris que c'était faux, que c'était les médias, que tu devais séduire à tout prix. La guerre du faux de Umberto Ecco , c'était ton livre de chevet. Les hommes en blanc arrivèrent et tu ne me fis pas la bise comme d'habitude, tu ne me dis pas que je sentais bon, tu m'envoyas vers la porte froide de L'HP pour harcellement, pour érotomanie.
Et moi je ne compris pas que tout était faux et je continuais à t'aimer comme si tout cela était pour mon bien.

alistrid

trop drôle Ororea !! j'adore !!!
ce que vous me faites rire ! vous êtes plus courageuse que moi :o)

eh bien maintenant, la suite...

Yasmine

"Clarence est hypoxique. Et en train de mourir. On nous rabâche qu'on ne peut vivre sans amour, mais l'oxygène est bien plus important."

Docteur House.

Anne Burroni

Quelques infos pour ceux qui habitent dans le Sud de la France : Frédéric Ferney participera aux Vèmes Rencontres de Cannes les 20, 21 et 22 Novembre prochains et animera un débat sur "Les artistes et la crise...un an après" le 8 Décembre prochain au Théâtre National de Nice.

De bons moments en perspective, à ne manquer sous aucun prétexte !

ororea

@ Anne Burroni : Copieuse! ;-)
@ Alistrid : merci!

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