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13/01/2009

Commentaires

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Christophe B.

La citation de Zola me replonge avec effroi dans le sinistre XIXème siècle. Suis-je le seul ?

Christophe B.

La citation de Zola me replonge avec effroi dans le sinistre XIXème siècle. Suis-je le seul ?

anonyme

"Le ressentiment, ce ressac amer du sentiment"...C'est de vous ?...En tout cas ça surnage.

Anne B

Haïr pour marquer sa différence ?
Parce-que l'on s'enferme dans des certitudes absolues, que l'on se replie sur soi même avec un mépris total pour tout ce qui est différent ?
Les écrivains français usent de stratégies pour se hair, ils le font avec brio, duels et guerres de mots, de proses et de vers interposés, les haines se déploient belles parfois dans leurs cruautés.
"Ses haines" Zola les a lues avec passion, elles l'aident à "venir au monde, à construire son
laboratoire d'idées.En littérature on se hait mieux qu'ailleurs parce que l'on sait se haïr!

N'est-ce pas Victor Hugo qui appelait Sainte Beuve :
Sainte Bave alors qu'il l'avait tant admiré ?

gmc

STERILITE DES AGITATIONS

La seule pureté de la haine
Est pureté de la confusion
Brillant à son paroxysme

Sensation irréelle
Magnifiée par l'arrogance
Dans des effets de style
Dont ne voudrait pas
Le dernier des miséreux

La poussière dans les yeux
Les marionnettes se la jouent royale
Au bout des fils épileptiques
Qui guident leur chant cramoisi

Hélène Fiamma

Merci, cher Frédéric Ferney, pour cette belle lecture d'un livre que son éditeur aime tout particulièrement...

Anthropia

Les gens haineux à fréquenter, berkkkk.

http://anthropia.blogg.org

Sylvaine

Un peu de pommade en réponse à votre dernière réponse : Vos sujets et lectures F.F. ne peuvent m’abandonner à une solitude banale, en tous les cas devant l’écran.
Au contraire j’y trouve un écho, des peurs, des frustrations refoulées, de la force à me muter hors du soi et ses duperies. J’ai envie d’avoir un peu de sympathie pour ma mémoire, une libido d’abc (pas AVC) qui investisse mes sens et mes tourmentes.
Quant à La haine je dirais, en cet instant, qu’elle est à "l’amour-psyché" ce que la houle est aux marées. Un va et vient de ritus et de sempiternel inéluctables.
Je pense à Kierkegaard qui dit dans « Le journal d’un séducteur » : Oderint, dum metuant, comme si la crainte et la haine étaient connexes, et la crainte et l’amour étrangers l’un à l’autre, comme si ce n’était pas la crainte qui rend l’amour intéressant ?...

gmc

tout dépend de ce que vous placez dans ce sac à main qualifié d'amour, sylvaine ;-)

Hubris

Cher Frédéric,

Ce n'est pas sans Haine que je laisse transparaître quelque émois virulents depuis la disparition du Bateau-Livre. N'en déplaise à votre successeur parachuté ! Tombé dans l'Ivresse d'une trop grande Liberté, cette émission fut un précieux ornement dans un format réellement différecié....Je sais que vous nourrissez aucun esprit de revanche à cet égard, ce qui fait votre élégance et raffinement natruel. Alors, continuons, ou continuez, hors polémique irrévérencieuse,de travailler et partager cette culture littéraire à déchiffrer ou défricher le terrain parfois miné de la langue singulière et si secrète. L'art n'est fait assez rarement que de Haine mal édifiée.


Très cordialement.
Hubris.

Frederic ferney

Cher Christophe B.,

Je ne suis pas sûr que la citation de Zola ne puisse être revendiquée, ici ou là, dans ce siècle. Elle est seulement mieux écrite que les discours de fureur mondialisée qui résonnent aujourd'hui dans un anglais sommaire, le plus souvent.
F.F.

Frederic ferney

Chère Anne B.,

Je crois que les mots peuvent blesser, tuer. A ce jeu-là, les écrivains sont mieux armés. Et puis il y a aussi une part de jeu, de duel viril, de bravade, dans certaines brouilles publiques. On s'insulte, on se nomme. Le parterre s'esclaffe. Ca fait partie des moeurs. On a le choix des armes: le harpon ou l'épuisette.
F.F.

Frederic ferney

Sylvaine,

Le désir et la peur forment un couple. Dans le bouddhisme, on supprime les deux, ça ne va pas. Il faut juste que le désir soit plus fort que la peur. Bref, je ne suis pas bouddhiste.
F.F.

Frederic ferney

Cher Hubris,

Vous portez bien votre nom de fureur et d'excès. Comptez sur moi pour me battre. Le monde est ce qu'on veut. Grâce à vous tous, (vous êtes environ entre 800 et 1000 par jour), je me sens de moins en moins minoritaire. Je ferai bientôt une nouvelle émission littéraire sur le web, c'est promis. On va bien s'amuser.
F.F.

Frederic ferney

Cher Anonyme,

J'adore fabriquer des définitions qui ne sont pas celles du dictionnaire. J'ai eu jadis un prof de philo qui nous disait: "Philosopher, c'est penser les mots qu'on dit". C'est mon côté philosophe du dimanche.
F.F.

gmc

FF,

le désir et la peur forme un couple pour vous peut-être. néanmoins, le fait de dire que le désir doit être plus fort que la peur ne signifie rien, éros (c'est le sens du mot désir que vous avez employé) n'étant qu'un fils illégitime d'aphrodite... illégitime est à retenir.

(petit conseil: ne parlez pas de bouddhisme sans bien connaître de quoi il en retourne, vous allez perdre en crédibilité, même si le ridicule ne tue pas)

gmc

FF,

le désir et la peur forme un couple pour vous peut-être. néanmoins, le fait de dire que le désir doit être plus fort que la peur ne signifie rien, éros (c'est le sens du mot désir que vous avez employé) n'étant qu'un fils illégitime d'aphrodite... illégitime est à retenir.

(petit conseil: ne parlez pas de bouddhisme sans bien connaître de quoi il en retourne, vous allez perdre en crédibilité, même si le ridicule ne tue pas)

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