3 janvier
"Il faut pourtant que la critique se mêle toujours à l'éloge, le serpent aux fleurs, l'épine aux roses et la vérole au cul", écrit Flaubert à Louise Colet. C'est tout Flaubert, cela, l'hyperbole, le choc des contraires, les roses et le serpent, la crudité bardée de rubans.
Cette phrase, je l'ai trouvée dans les "FRIANDISES LITTERAIRES" rassemblées par Joseph VEBRET (Editions Ecriture, 34 rue des Bourdonnais, 75001-Paris). L'auteur s'inspire des "Miscellanées" de Mr. Schott": ouvrage indispensable à qui souhaite se renseigner sur le chat de John Lennon, le fournisseur officiel de cornemuses d'Elisabeth II, les travaux d'Hercule ou encore la liste des meurtres élucidés par Miss Marple. Le principe est simple: "une petite collection de riens essentiels". Rappelons qu'un "rien" est une chose sans importance, insignifiante, futile. Synonymes: amusette, bagatelle, baliverne, bricole, broutille, détail, pointille, tête d'épingle, vétille.
Exemples: 1. Combien de mots y a-t-il dans "A la Recherche du Temps Perdu"? 2. Quel célèbre roman russe a failli s'intituler "Tout est bien qui finit bien"? 3. Quel écrivain a été refusé 24 fois à l'Académie française? 4. Qui fut la première femme à remporter le Goncourt? 5. Qui a écrit 1800 comédies, 400 drames, 2 romans, 3000 sonnets et 9 épopées? 6. Quel est le plat préféré de Maigret? 7. Comment s'appelaient les chats de Victor Hugo?
Réponses: 1. 1 267 069 mots. 2. "Guerre et Paix". 3. Emile Zola. 4. Elsa Triolet pour "Le premier accroc coûte 200 francs", en 1944. 5. L'écrivain espagnol Lope de Vega (1562-1635). 6. La blanquette de veau. 7. Gavroche et Chanoine
On est entre "Questions pour un champion" et le catalogue des Armes et Cycle de Saint-Etienne récrit par Alexandre Vialatte. Notez bien que, cette fois, le bestiaire n'est peuplé que d'écrivains. Leurs goûts, leur lubies, leurs épitaphes (ma préférée est celle de Dorothy Parker: "Sorry for the dust").
C'est amusant et, je le répète, purement littéraire. Je ne connais pas ce Vebret. Encore un fanatique!
Vebret ? Indubitablement un fan à tics.
Rédigé par : Christophe B. | 03/01/2009 à 08:24
JUGULER L'INFLATION
Il n'existe qu'une question
Pour les champions
Du grand tournoi des miroirs
Où les fées déambulent
En rubans sensuels
Sur des épaules nues
Comme une étole sexy
Une main de velours
Sur une peau de pêche
Qui jouit en souriant
Des dialogues innocents
D'une pluie arc-en-ciel
Rédigé par : gmc | 03/01/2009 à 09:47
Soit, cela peut être divertissant un certain temps, mais de là à tout lire... J'avoue ne pas trop me sentir l'âme d'un Julien Lepers ! Et puis, qui sait, si le fanatisme littéraire était contagieux ? Même littéraire, un tel "mal" ne me tente guère...
Rédigé par : Franck Bellucci | 03/01/2009 à 10:00
Je ne connais pas ce larron en question !
Mais connaissez-vous, cher Nostradamus, celui-ci un petit chef d'œuvre,
http://www.objectifreussir.ch/FR/cadre_repertoire/social/Institution/Messager_Boiteux/messager_boiteux.html
tout sauf boiteux et surtout pas prétentieux; avec des illustrations à forcer le regard à se déshabiller,qui ravit même les incultes et pourrait bien handicaper quelques fanatiques !
PS : F.F et gmc deux humours en un, me ravissent l'hypothalamus.
Rédigé par : Sylvaine Vaucher | 03/01/2009 à 10:26
Ces petits détails sont comme ceux de la vie. Peut-être non indispensables mais tellement amusants et agréables.
Rédigé par : ariaga | 03/01/2009 à 11:32
Dans le genre "miscellanées", je conseille le Charles Juliet, " Ces mots qui nourrissent et qui apaisent " (P.O.L), où l'auteur se demande : " Que fait-on de ce qu’on sait ? "
Rédigé par : P. | 03/01/2009 à 12:08
Manifeste de l'Optimisme
J'ai décidé de lancer un mouvement, à rebours du déprimisme ambiant de Houellebecq par exemple, mais dans la tradition des "ismes" (le futurisme prônait les machines et la vitesse, l'"optimisme" sera du côté du sourire (le sourire de FF en tant qu'il est objet littéraire). Voici donc le premier vers de l'Optimisme :
Si je me noyais, je reviendrais à pied.
Rejoignez l'Optimisme!
Rédigé par : ororea | 03/01/2009 à 12:16
Joseph Vebret a un blog tout neuf ici :
http://vebret.blogspot.com/
Rédigé par : Loïs de Murphy | 03/01/2009 à 15:00
C'est un livre qui fait envie !
La littérature n'est pas cette vieille chose désuète , peuplée d'écrivains soporifiques et je suppose que dans cet ensemble qui n'aborde que la littérature, il doit y avoir des tas de choses surprenantes, insolites, singulières et inattendues?
Certainement des choses qu'on aurait voulu savoir ou ne pas savoir...
La mode des miscellanées étant passée, c'est un livre où il doit être agréable de vagabonder pour qui s'intéresse aux livres ou à ceux qui les écrivent.Pourquoi se priver d'une friandise ?
P.S Le livre est-il illustré ?
A
Rédigé par : Anne B | 03/01/2009 à 17:59
STAYIN'ALIVE IN PULP FICTION
La littérature est toujours
Une chose désuète
C'est sa nature même
Qui tente de s'échapper
D'elle-même
Avec plus ou moins de succès
Suivant les filons poétiques
Sur lesquels tombent
Les pêcheurs de corail
De la Mer de Chine
Dont certains rallient
L'étendard du présent
Rédigé par : gmc | 03/01/2009 à 18:14
Assume‘MT trash the effort over gentleman/feminine,who also isn‘s willing to spend its time frame giving you.
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Rédigé par : Tee Shirt Hermes Pas Cher | 18/09/2013 à 16:02
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