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19/11/2009

Commentaires

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ororea

Bon, j'avais écrit un texte que je trouvais très drôle hier mais je l'ai malencontreusement effacé...Et comme je tape beaucoup en ce moment (cv et lettres de motivation - pour trouver un poste détaché de l'Education Nationale (on sait jamais, sinon je serai reclassée en secrétaire administrative) - , j'ai eu la flemme de le retaper...Je postulerais bien comme habilleuse chez FF mais je prends un salaire d'agrégée par mois, ça fait cher même pour habiller une star, pis je pourrai pas m'empêcher de lui tripoter ses pecs musclés...Bon cela dit, beau texte, j'aime beaucoup le titre, le cloaque pétri d'azur, c'est un genre d'oxymore non? En tous cas c'est très poétique...

Anne Burroni

Je lis et relis ce texte avec délectation...
Sublime, c'est juste sublime.

ororea

Eh oui, il écrit bien, c'est toujours très raffiné ...Y'en a qui disent que je l'idéalise , j'ai même pas besoin : il a toutes les qualités (et même peut-être des insoupçonnées). Alors Anne, et ce colloque,vous y étiez?

Anne Burroni

Nan Ororea, pas hier, je travaillais. J'y vais cet après-midi. Si vous voulez, vous pourrez voir les conférences, elles sont retransmises sur internet.

ororea

Je n'arrive pas à voir la vidéo sur le site des rencontres de Cannes...

ororea

Ah ayé ça marche, mais ya pas FF!

Anne b

"Céline, un cloaque pétrit d'azur", un titre qui enveloppe de façon lumineuse, l'infinie démesure(artistique), qu'est l'oeuvre littéraire de l'écrivain !
C'est vrai que "ce qui le perd au fond, c'est l'amour(je me permets de souligner l'amour) de la littérature". Céline a fait de l'écriture, une révolution littéraire. Il demeure scandaleux, il n'a rien perdu de sa force avec le temps. Les chapelets d'injures qui galopent sous sa plume ont du style et quel style !
"Plein de style que je suis!...que oui ! et pire ! ...bien plus !
que je les rendrai tous illisibles!...tous les autres! flétri des impuissants ! pourri des prix de manifesses ! que je peux comploter bien tranquille, l'époque est à moi !
je suis le béni des lettres ! qui m'imite pas ! existe pas ! ...simple!"
Il faut comme lui aimer la littérature pour le comprendre.
"Bagatelles pour un Massacre" est un livre monstrueux, mais il est écrit dans une langue extraordinaire.
Et les trois points ! Le TGV du récit émotif, le mouvement, la trace du regard...(c'est de sa faute si j'abuse des petits points)...
..."vous reprochez pas à Van Gogh que ses églises soient biscornues ? à Vlaminck ses chaumières foutues!...à Bosch ses trucs sans queues ni têtes ?...à Debussy de se foutre des mesures ! à Honegger de même! moi j'ai pas du tout les mêmes droits ? non? j'ai que le droit d'observer les règles?...les stances de l'académie?...c'est révoltant !
Les Beaux-Arts transposent comme ils veulent ! depuis plus d'un siècle!...Musique, Peinture, Couture...Architecture...des Muses affranchies, je vous le dis !...même la pierre vous voyez !...la pierre ! la Sculpture ! ...et le papier ? non!...oh le papier !...l'écriture est serve voilà !... serve du journal quotidien !...le journal quotidien transpose pas !...non !...jamais ! le bachot non plus !...le certificat d'études non plus...la licence non plus! jamais !...rien!"

"Changer d'air", avec Céline absolument, on ne peut pas le lire sous les étoiles, mais avec tout ce que contient le monde comme pourriture "la vacherie humaine", mieux vaut la beauté, de la colère et de l'excès.
Les mots de Céline sont sans venin, ils sont inventifs, farouches, frénétiques...
Ils sont comme sortis, d'un polaroïd, instantanés, frais, ils vous sautent à la figure, couleurs colères et électriques, et se développent insidieusement dans la mémoire.

fsns

Magnifique article de précision et de justesse (une livraison plus souvent M. Ferney !) Céline victime de son amour de la littérature ? Vraiment intéressante cette idée que c'est le raffinement d'esthète qui le précipite dans l'inhumanité. Cette autre encore, tout aussi aporétique, de l'entrée dans la grande famille des orateurs par la porte de l'Infâme. Cette autre enfin, double, qui mêle une espèce de paranoïa hallucinée à une lucidité extatique incontestable. Ce qui effraie vraiment chez Céline, c'est que tout chez lui est cohérent. "Je tiens le système" disait un Autre à propos de la folie...

Red Lanar

Bon ça a l'air intéressant, je reviendrai lire.

Tout ce qui touche à Céline m'intéresse.

compagnie alaporte

Bonjour,
peut-être serez vous intéressé(es) par
une lecture-spectacle accompagnée au piano d'une sélection de lettres de Louis-Ferdinand CELINE, mise en scène par Mathis BOIS (Compagnie Alaporte).
Nous avons présenté cette lecture lors du dernier colloque organisé par la société d'études Céliniennes à l'occasion de la parution de la correspondance de CELINE aux éditions LA PLEIADE et sommes intervenus dans l'émission "radio libre" sur France Culture le 19 février dernier.

lien : http://alaporte.over-blog.com/

A bientôt peut-être!

jakkerdunjakke.com

Me too, thanks for sharing this..

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